Le sentier des restanques

Ce territoire a depuis été reconquis par la garrigue, les pinèdes et les chênaies. Le débroussaillement régulier du parc a favorisé la repousse des feuillus et la découverte des vestiges des exploitations agricoles du XIXe siècle.

En bordure de l'étang de Berre, les embruns ont permis l'installation d'une flore typique résistante au sel. La présence d'une nappe aquifère à la côte altimétrique +35m, sur le plateau de Figuerolles a entraîné l'apparition d'arbres et de végétaux se développant en milieu humide (peuplier blanc, frêne, orme, sureau, figuier...).

Des espèces de plantes protégées au niveau national abondent sur l'ensemble du site. Dans le grand parc municipal de Figuerolles, on dénombre une quantité non négligeable d'arbres de grande valeur esthétique (pins parasols, chênes verts, chênes blancs, oliviers, cyprès, figuiers...)

Le grand parc municipal de Figuerolles propose au public la découverte et la reconnaissance d'une cinquantaine de ces plantes appartenant aux différents milieux méditerranéens. Elles sont réparties sur 27 stations d'un sentier en boucle de 2 kilomètres, implanté dans un environnement naturel remarquable.

• La forêt y est toujours verte
Le chêne vert y est très répandu, associé au chêne kermès. Le chêne blanc ou pubescent est également présent avec l'orme champêtre, le sureau noir, le frêne commun et le frêne à fleur.

La forêt est le plus souvent mixte, composée de feuillus et de résineux : pin d'Alep et pin parasol.
Les arbustes présents dans cette forêt sont le pistachier lentisque, le filaire à feuilles étroites, le myrte commun, l'aubépine, l'arbre de Judée.

• La garrigue
Elle est caractérisée par une végétation arbustive, composée d'un grand nombre d'espèces aromatiques.

Outre les cistes (blanc, à feuilles de sauge), les végétaux les plus typiques de la garrigue sont le thym, le romarin, l'euphorbe, la rue, le chêne kermès et le genévrier cade.

La garrigue abrite de nombreuses espèces de végétaux qui contribuent à son fleurissement au printemps : aphyllante de Montpellier, hélianthème de marum, immortelle stoechas, stéhéline douteuse, globulaire arbrisseau...

• La prairie sèche
Une prairie rocailleuse et maigre est dûe à la disparition de la couverture végétale et à l'érosion des sols, notamment après les incendies ou le pâturage du bétail.

On y observe de nombreuses graminées (brachypode rameux, avoine folle, égilope ovale...), des papillionacées (bugrane sans épine, luzerne, trèfle bitumineux, coronille, genêts d'Espagne, ajonc de Provence...) et des composées (chardon, chardon-Mairie..)

• Les terres anciennement cultivées
Sur des vastes surfaces ou sur d'étroites terrasses à flanc de coteau, l'olivier est l'arbre le plus largement cultivé sur le pourtour méditerranéen.

La vigne était également plantée à Figuerolles, associée à des arbres fruitiers tels que le figuier, l'amandier, et le cognassier.

• Les zones salées
La présence de sel dans les embruns de l'étang de Berre, occasionne le développement d'une végétation compacte, homogène et caractérisée par un faible nombre d'espèces : le tamaris, l'obione, le feux pourpier, le crithme maritime, la renouée maritime, le bette maritime, l'inule fausse-criste.

• Les milieux humides
La présence d'eau dans un vallon va favoriser la croissance des grands arbres à feuillage caduc, tels que le peuplier blanc, les frênes, l'orme ou le sureau noir.

A leurs pieds se développement des lianes et des arbrisseaux de sous-bois méditerranées : salsepareille, asperge, garance voyageuse.

Les suintements d'humidité en terrain sec permettent à la canne de Provence, au jonc, à l'herbe de la pampa de se développer.

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Avenue du grand parc
13117 Martigues