Naves : Villages de caractère®

PAYSAGE
Le village est construit au confluent des ruisseaux du
Bourdaric et de la Malarce, sur une butte offrant des points
de vue remarquables. Réservoir de biodiversité, une partie des
Gras de Naves est protégée au titre de "Réserve naturelle". Naves est situé sur la partie orientale du Massif central dans les Cévennes.

SENTIER GÉOLOGIQUE
En empruntant le géosentier des Cirques de Naves
(4 km), vous pourrez appréhender la richesse
géologique de cette zone frontière entre les schistes
cévenols et les calcaires du sud-est : une histoire de
500 millions d’années. Toute cette histoire géologique,
qui a des conséquences majeures sur le bâti, la faune, la flore et
l’agriculture, vous sera expliquée à travers 11 haltes équipées de
tables d’interprétation.

HISTOIRE
Fusionnée avec ses voisines Brahic, Les Vans et Chassagnes,
Naves est riche d’une histoire ancienne. Ainsi, Le nom de
Naves dériverait de « nava », « plateau » en préceltique.
Bien que les premières sources historiques sur Naves datent
du XIIe siècle, des traces d’occupation protohistoriques sont
attestées à l’ouest du village sur le plateau de Grizel.
Le castrum de Naves se développe au XIe et au XIIe
siècle au centre de la seigneurie du même nom.
Le village qui l’accompagne reste modeste car perché, alors
que celui des Vans, né autour de l’église, se développe car
mieux placé par rapport aux activités économiques et aux
circulations.
Au XIXe siècle, une nouvelle activité se déploie à Naves : la
sériciculture (élevage du ver à soie). Les muriers blancs encore
présents ainsi que les couradous en témoignent.

Le bourg castral : L'ancien bourg castral présente encore de nombreux vestiges des maisons du Moyen Age ou de l'Epoque Moderne : mur pignon, fenêtre à meneaux avec ou sans chanfrein.

L'église : Inscrite au titre des Monuments historiques, il est fait mention de l'église de Naves en 1096 dans un acte de cession de l'évêque d'Uzès à l'abbé de Saint-Ruf d'Avignon. Elle fut rétrocédée en 1201 par l'abbé de Saint-Ruf à un autre évêque d'Uzès.
Placée sous le vocable de Saint-Jacques le Majeur, elle aurait été construite au cours du XIIe siècle. Les guerres de Religions n'épargnent pas l'église : en 1570, les protestants détruisent les voûtes et laissent l'édifice en ruine pendant près de 40 ans, avant sa restauration au début du XVIIe siècle.